« Ecologie doit rimer avec économie » … et inversement

En réponse au conseil municipal de Gourin, NPCB rappelle qu'elle n'est pas opposée à l'usine ARDO, ainsi qu'indiqué lors de l'enquête publique sur le projet d'extension en soulignant la nécessité « d'appréhender les avantages et les inconvénients de tout projet, public ou privé, non pas seulement sur des bases purement comptables, mais en tenant compte des coûts réels générés par les atteintes à l'environnement qui se font toujours au détriment de la collectivité ».

NPCB n'a pas une virgule à changer à ce texte consultable ICI

que nous vous avions présenté dans cet article en septembre 2012.

Elle a, avec deux autres associations, contesté le permis de construire accordé par la mairie parce qu'il impliquait la destruction de zones humides en contradiction avec la réglementation et la construction d'un bâtiment hors d'échelle dans le paysage local.

La mairie de Gourin ainsi que l'industriel n'ont à aucun moment envisagé d'autres solutions techniques moins impactantes.

Ils invoquent le progrès pour produire mieux, parfait, pourvu que cela prenne aussi en compte l'intérêt général.

Le projet implique de construire un bâtiment de près de 80 mètres de côté et 40 mètres de haut, dans un cadre quasi unique en Bretagne que nous nous devons de préserver car le paysage n'appartient ni à Gourin, ni à ARDO, ni à personne.

C'est le patrimoine de tous, et un atout économique pour la collectivité.

Le poids du tourisme est le même que celui de l'agriculture dans l'économie française.

Le projet implique de détruire 3 hectares de zones humides dans un secteur qui en a déjà perdu énormément. Ces destructions sont un facteur aggravant des crues.

Au regard de l'actualité du moment, NPCB ne pense pas superflu d'intégrer ces aspects.

ICI un document intéressant, qui permet d'avoir une vision plus juste de tous les problèmes cruciaux d'aujourd'hui
en terme d'environnement...

Merci à Eaux et Rivières de Bretagne !

l'avenir de notre monde est en péril, peut-être est-il encore temps d'inverser le processus, agissons !

Nous ne pourrons pas dire que nous ne le savions pas !

Après 5 ans de lutte, et grâce à notre engagement et notre ténacité à tous, les 152 hectares de terres de Cohignac en Plouray viennent enfin de revenir à l'agriculture.

Elles ont été rachetées par la SBAFER et vont être revendues à des porteurs de projets agricoles.

• La publication officielle paraîtra le 19 juillet dans les journaux et en mairie et durera 15 jours
  
  

• les projets doivent être le plus avancés possible (il y aura du monde...) : candidatures fin juillet et possibilité de renvoyer des éléments avant le comité technique du 25 septembre

• sur les 152ha, environ une cinquantaine sont en zones humides ou bois (autour de 1000 à 1500€/ha. Le reste étant labourable ou en prairie (autour de 4000€/ha).
  
  

• les terres n'ont subi aucun traitement depuis 5 ans / uniquement fauchées donc sont potentiellement en bio de suite !

• présence d'une stabulation et d'un hangar à vendre également

   

• Pas de DPU actuellement

• La SBAFER invite les personnes intéressées à :

• aller voir sur place les terres, possibilité d'y aller directement

• en fonction de son projet recontacter Nicolas Aubry, conseiller foncier au 02 97 46 57 72 / 06 75 76 25 29 pour avoir la ventilation des prix et précisions)

Pour information ICI le plan des terres et LA le détail des parcelles.

L'association Terres de Liens propose un accompagnement aux porteurs de projet, ne pas hésiter à les contacter.

N'oublions pas Notre Dame des Landes et la lutte qui s'y poursuit,
elle n'a qu'un seul but : l'avenir des générations futures et de notre environnement, dont, ne l'oublions pas, dépend notre vie
liens à suivre:

https://zad.nadir.org/spip.php?article860

http://breizhjournal.wordpress.com/2012/12/14/notre-dame-des-landes-la-justice-panique/

http://www.angersmag.info/Construit-ou-abandonne-l-aeroport-coutera-beaucoup-d-argent--selon-Corinne-Lepage_a6077.html

et pour une actualité quotidienne :

https://lazad.noblogs.org/